mercredi 26 octobre 2016

LE MYSTERE DE LA CONSTRUCTION DES PYRAMIDES RESOLU.



Tout était dans Hérodote, les krossais et les machines.

Ne pas oublier qu’Hérodote a observé les pyramides dans leur perfection, c'est-à-dire à faces lisses…avant que les Egyptiens ne se servent des pierres du revêtement popur batir leurs propres maisons.


On peut en conclure  que lorsqu’Hérodote parle de krossais ou de bomides, ces termes ne peuvent évoquer les degrés tels qu’ils nous apparaissent aujourd’hui, à l’état de squelette auquel on aurait enlevé la peau.


Ce qu’il désigne par Krossai ou bomide est quelque chose de différent. Ces termes sont d’ordinaire traduits sous les appellations de plate forme, d’escalier, de corbeaux, de socles.
En fait toutes ces appellations sont exactes pour désigner les krossais qui d’une part servent de plates formes pour installer les machines, apparaissent comme des corbeaux en saillie par rapport à la pyramide et dont l’ensemble constitue un grand escalier qui va permettre de hisser les pierres aux différents niveaux.



            Ces krossais jouent en quelque sorte le même rôle que les échafaudages dans nos constructions modernes. Indispensables pendant la construction, inutiles ensuite, il est donc logique qu’ils soient enlevés pour révéler la pyramide dans toute sa majesté. Si nous ne disposons d’aucune trace de ces structures, c’est qu’elles ont été enlevées une fois les pyramides terminées et étant spécifiques à la construction des pyramides, elles n’ont plus été utilisées ensuite.

            Avant les pyramides, les mastabas ont joué le même rôle de sépulture. Puis l’on a superposé les mastabas pour aboutir à la pyramide à degrés. Si l’on y regarde de près, les grandes pyramides lisses de Gizeh sont des pyramides à degrés dont les degrés ont été réduits à leur plus simple expression et qu’il suffisait de combler pour aboutir à des cotés parfaitement lisses.
            Cependant ce que l’on a gagné en esthétique, on l’a perdu en facilité de construction. Les degrés sont tellement réduits qu’ils ne permettent pas à des ouvriers d’y travailler efficacement. L’espace de travail est beaucoup trop réduit pour permettre de hisser les gros blocs de pierres…



C’est la raison des krossais. En même temps que la pyramide on érige une structure de pierres qui s’appuie sur la pyramide en construction et constitue une série de degrés qui permettent aux ouvriers de travailler en sécurité. Chaque étage de krossais englobe 2 ou 3 étages de la pyramide. Ce qui augmente d’autant la hauteur des krossais mais assure une largeur de travail permettant d’installer les machines nécessaires pour hisser les gros blocs de pierres. Au fur et à mesure que la pyramide s’élève les krossais recouvrent celle-ci à la façon de nos échafaudages qui cachent la construction en cours.




Les krossais s’appuient sur la pyramide, l’épousent en quelque sorte et donnent l’apparence d’un énorme escalier dont les marches sont occupées par les machines qui permettent de hisser les pierres marche par marche. Ce dispositif ne nécessite que très peu de pierres supplémentaires par rapport à la pyramide d’autant plus que les pierres qui constituent ces plates formes successives peuvent être utilisées pour le lissage final de la pyramide. Ce dispositif présente de plus l’avantage d’employer un nombre constant d’ouvriers tout au long de la construction de la pyramide. Si au début c’est tout le périmètre de la pyramide qui est doublé de krossais, au fur et à mesure que la pyramide prend de la hauteur, les chemins sur chaque face ont tendance à diminuer gagnant en hauteur ce qu’ils perdent en largeur. Au final tout au long de la construction, ce sont un nombre identique de machines et d’hommes qui sont ainsi employés.


Les machines


           
J’ai imaginé ces machines à partir du texte d’Hérodote qui nous apprend qu’elles étaient en bois et suffisamment légères pour être facilement déplacées d’un niveau à un autre.
            A partir du moment où le fer n’était pas connu, pas plus que la roue ou la poulie, c’est en m’appuyant sur l’effet de levier que j’ai reproduit la machine qui a du être utilisée par les Egyptiens. L’effet de levier décuple les forces mais ne permet de soulever de grosses pierres que sur une faible hauteur. Cet inconvénient nécessite de répéter l’opération en augmentant chaque fois le point d’appui et les soubassements sur lesquels repose la pierre

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            Un tel résultat peut être obtenu en empilant des madriers ou des pierres les uns sur les autres avec le risque d’instabilité et d’accident. Mais Hérodote évoque des machines en bois que l’on peut hisser d’un étage à un autre…C’est sur cette base que j’ai imaginé une machine qui répond à toutes les exigences et permet de hisser sans effort et sans danger de gros blocs de pierre.



            On peut supposer que les blocs de pierre qui ont été mis sur un traineau de bois dès la carrière pour être tirés jusqu’au pied des pyramides demeurent sur ce même traineau jusqu’à l’emplacement définitif. Cela permet de pallier les problèmes qui pourraient découler de la différence de taille d’un bloc à un autre…tandis qu’avec des traineaux de taille identique le travail à la machine va s’en trouver facilité.


            A chaque pilier de la machine ce sont deux séries d’encoches qui sont fixées. L’une sert à maintenir la pierre aux différents niveaux et l’autre à déplacer le point qui sert d’appui pour l’effet de levier.

           




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